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Analyse : 8-house

Interaction

8-House de Bjarke Ingels est un très bon exemple d'une  approche scientifique de la conception liée à des données concrètes : contexte, lumière, programme... Cependant, au-delà de ce travail parfois très détaché de l'échelle humaine, on remarque une importance non négligeable de la manière dont une personne peut aborder le projet. Tout d'abord, le bâtiment se vit de deux manières : en tant qu'habitant ou passant. Cela se remarque notamment au niveau des accès : beaucoup plus directs pour accéder au logement et dévié pour les promeneurs. L'intérêt du projet se dessine alors lorsqu'on remarque que ces deux modes viennent s'entrechoquer à plusieurs niveaux dans le projet. Par exemple, lorsque je me ballade je peux apercevoir quelqu'un chez lui sans pour autant être intrusif, je crée indrectement un lien avec cette personne.

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Brouiller les limites

Ce que je trouve assez frappant dans ce projet est tout le travail autour du brouillage entre privé et public. C'est cette multiplication des couches qui vient créer une relation suggérée entre habitants, voisins et passants. Ainsi, pour accéder à son logement, on passe par une rue intérieure puis par un espace 'privé' avant d'enfin atteindre sa porte d'entrée.

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Ancre 1

@2021 Léo Calmes | Architecte DE | ENSA Paris-Belleville, SIT Tokyo

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